Je regarde le monde avec cette vision poétique du réel.

J’aime habiter le merveilleux et ne veux en rien renoncer à notre réalité. Bien au contraire, je cherche à m’en emparer pour trouver un nouvel horizon de pensées et explorer ses parties secrètes et cachées. En chemin, je repère la brèche qui me permettra de nouvelles échappées imaginaires pour y déceler cette part de vérité et d’authenticité, déceler ce qui résonne en moi et ce qui me fait vibrer,

Se dévoiler et oser dire l’impensable ou l’insupportable, le magnifique ou l’incommensurable,

Et continuer à revendiquer la quête de la beauté comme un besoin d’exister.

Trouver l’espace de l’imaginaire pour se situer comme une particule en mouvement sans cesse en devenir,

Se fondre en harmonie avec le vivant,

Pas à pas, marcher, ressentir, réfléchir, écouter, rêver, proposer des textes qui nous déplacent, fassent sens avec le temps présent, créer, rencontrer, vivre des émotions poétiques, esthétiques.

Et puis, avancer dans cette nouvelle histoire en territoire qui se définit et s’écrit.

Je recherche une présence territoriale comme l’occasion de rencontres possibles entre les êtres qui habitent ce même territoire. J’entends construire une pensée commune avec les partenaires en privilégiant nos singularités pour créer de nouvelles formes de partage avec les publics, dialoguer avec la jeunesse pour entendre leur parole et laisser exprimer leur regard sur le monde.

Cette saison s’ouvrira avec la diffusion du feuilleton théâtral Charlie du vent derrière le nombril de Martin Bellemare et la mise en oeuvre de projets d’Éducation Artistique et Culturelle aventureux et audacieux, des résidences de création autour du texte M’aime pas mort d’Aurore Jacob et un dispositif d’exploration artistique au sein de lieux de vie rattachés à l’enfance.

À travers tous ces projets qui se dessinent, j’entends emprunter les chemins de traverse qui me permettent de dévoiler cet espace où les mots et les images se rencontrent, où l’imagination et la poésie éclairent la vraie vie.